(résumé du contenu du film)
les équipements de sécurité ne suivent pas le développement du parc automobile
la prévention anti-alcoolisme cohabite avec la publicité pour l'alcool
les affiches de prévention : si il arrive un accident c'est parce-que l'ouvrier n'a pas utilisé de protection en fait les protections sont peu compatibles avec les cadences infernales les accidents ont lieu le plus souvent en fin de journée (fatigue)
les accidents de la route dits "de trajet" ont lieu lorsque l'ouvrier fatigué rentre chez lui. Ils ne sont pas comptés comme accidents du travail.
développement d'une offre pharmacologique (drogues) pour permettre à l'ouvrier de tenir le coup.
L'indemnisation des accidents du travail (loi de 1898) officialise le fait que l'accident est acceptable (prévisible). Elle est financée par les cotisations des travailleurs eux-mêmes.
les psy au service du Système ramènent les difficultés uniquement à des causes sexuelles et familiales, niant les problèmes liés aux travaux aliénants et aux rapports de classes.
internement psychiatrique pour ceux qui sont en marge du système productiviste, qui expriment à leur manière leur refus du système.
les secteurs psychiatriques quadrillent la ville
les prises de drogue rendent le "malade" dépendant de l'institution, de plus le suivi après la sortie permet de le réinterner au moindre écart.
l'internement permet d'isoler les réfractaires
les psychologues avec leurs tests d'aptitude à l'apprentissage bourgeois interviennent dans l'orientation scolaire, les élèves "lents" sont écartés de l'accès à la connaissance.
appel à jouir des cinq sens (publicité). en fait cette jouissance est réservée aux bourgeois le travail aliénant use les sens ainsi que la capacité à agir et à réfléchir
ils sont liés à la multiplication des interventions au forceps, car il faut faire vite (logique productiviste)
certaines maladies génétiques pourraient être dépistées mais cela "coûte cher". Alors qu'à l'inverse on dépense beaucoup d'argent pour maintenir temporairement en vie les myopathes.
Les médecins et les psy repèrent les gestes que les handicapés peuvent encore faire. On les mets ensuite au
travail dans des Centres d'Aide par
le Travail (C.A.T.) bénéficiant de subventions ou dans des Ateliers réservés.
Les entreprises ne sont pas obligées d'employer directement des handicapés si elles font appel à la
sous-traitance d'un atelier réservé.
Les handicapés qui y travaillent n'ont pas de salaire, seulement un pécule (comme les prisonniers) et pas de droits syndicaux ni de droits du
travail. Si un handicapé refuse de travailler il perd ses indemnités.
Les associations officielles (APA, UNAPEI...) sont complices de cette exploitation et s'engraissent sur le dos des handicapés.
Les syndicats "bourgeois" ne défendent que les intérêts des prolétaires les plus favorisés.
[Note : c'était en 1975, jusqu'à aujourd'hui rien n'a changé dans la situation des handicapés, elle serait même pire]