Témoignages pour le poil et contre l'épilation : paroles d'hommes

Voici les témoignages d'hommes reçus à propos de notre évènement annuel : l'été sans épilation.
Les témoignages des femmes sur le poil féminin sont dans cette autre page.

(Les passages en gras sont soulignés par nous.)

1/5. Une anecdote rapportée par Johann, 37 ans, de Paris

(verbalement le 23 juin 2005)

J'assistais il y a quelques mois à une projection d'un film de Marcel Hanoun "Cela s'appelle l'amour" de 1989.
Dans la salle il y avait une classe de collégiens. Dans le film on voit une répétition de Roméo et Juliette et à un moment la jeune actrice qui joue Juliette s'allonge au sol exhibant sa pilosité axillaire en gros plan. A ce moment une des collégiennes s'exclame à haute voix "Ahhh [ton de dégoût], ils n'avaient pas rasoirs à l'époque ?".
J'ai failli lui répondre : "à l'époque ils/elles ne s'étaient pas encore fait bourrer le crâne comme toi ma pauvre chérie !"

2/8. Le témoignage de Christophe, de Paris

(verbalement le 24 juin 2005)

Depuis peu de temps je pratique le massage Californien (massage nu avec de l'huile) et dernièrement j'ai massé les jambes d'une femme et cela m'a piqué ! C'est là que j'ai pris conscience du dégât qu'induit le rasage. Des jambes qui ont des poils naturels (je masse aussi des hommes) ne transmettent pas de sensations désagréables. Quel gâchis ! Arrêtez le massacre les filles !

3/13. Le témoignage de S., 43 ans

(reçu par courriel le 12 octobre 2005)

Je suis un homme de 43 ans et adorateur du poil féminin, où qu'il pousse et quelque soit son abondance. J'ignore d'où ce goût me vient, mais je l'ai depuis si longtemps qu'il est devenu un critère érotique décisif que je ne cache surtout pas, au contraire, puisque j'ai fait et continue de faire du prosélytisme en faveur du poil féminin.
Je suis parvenu à convaincre plusieurs femmes de renoncer au moins provisoirement à l'épilation. L'une d'elle, rencontrée via le Net, se disait très brune et avouait sa phobie des poils. De mon côté, je lui suggérais d'essayer de se laisser pousser au moins les poils des aisselles et de juger ensuite. Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, à Paris, sur les marches du Palais Garnier, elle m'a fait la divine surprise de venir en robe mi-mollet, et ses jambes n'avaient plus été rasées depuis des semaines. J'étais aux anges. De son côté, elle apprenait sous mon regard à se sentir belle et surtout désirable (l'odeur de ses aisselles, la sensualité particulière qui se dégageait de son corps velu). L'argument qui l'avait convaincue était le suivant : "Tu es belle non pas malgré, mais grâce à tes poils." Je lui avais demandé si elle conserverait sa pilosité si nous nous séparions. Sa réponse : "Peut-être pas partout, mais sous les bras, oui : j'aime l'odeur." Elle n'était pas excessivement poilue du pubis, mais sa toison débordait et coulait le long des cuisses. Je trouvais ça inouï de beauté.
Notre relation a duré près de trois ans.

Cet été, j'ai quitté la Belgique pour le Québec où je me suis marié avec une femme naturelle, très belle, très élégante, qui souffrait de ne pouvoir être elle-même, d'être sans cesse raillée pour sa pilosité. L'été, elle se rase les cuisses, le bas des jambes et aussi les aisselles, contrainte par son travail. C'est pour elle une tyrannie. Fin août, elle renonce au rasoir, et c'est une véritable libération. Elle peut enfin paraître nue devant un homme et recevoir autre chose que des moqueries. Je la trouve terriblement belle et sexy, irrésistible, précisément grâce à ses poils. Elle n'en revient pas encore et souvent me demande si vraiment j'aime ça. Je n'aime pas : j'adore. Ses jambes, poilues, sont douces sous la paume, et entre ses fesses pousse une charmante garniture que je ne me lasse pas d'admirer... Son rêve : pouvoir se libérer de l'épilation estivale obligatoire.

Il ne s'agit pas de contraindre les femmes à renoncer à l'épilation. Celle-ci devrait être un choix esthétique, comme pour les hommes qui décident de porter ou non la moustache ou la barbe. Or, peu de femmes choisissent. Elles subissent le diktat de la mode, du bourrage de crâne des marchands de cosmétiques (commerce très lucratif) et des instituts de "beauté". Une femme qui choisirait de demeurer au naturel et de ne pas s'en cacher
prendrait le risque d'être ostracisée. Ce n'est pas agréable. Donc elle préfère suivre le mouvement et n'être qu'une image.

Une ex-compagne à moi me disait un jour, alors que je parlais de la pilosité féminine : "Oh ! toi et tes poils !" Et moi : "Ben, si j'aime ça." Elle : "Oui, mais l'image de la femme ?" Et moi de rétorquer : "Justement ! Les images, moi, je me contente de les regarder. Je n'y touche pas. Je demande à une femme de ressembler à une femme, pas à une image fabriquée de toutes pièces et soumise à la dictature de prétendus mâles. Or, que tu le veuilles ou non, une femme, c'est poilu - naturellement."

La pilosité chez une femme est un indice de sa maturité sexuelle. Le refus du poil chez la femme est donc un déni de sa maturité sexuelle, c'est comme lui intimer de rester une petite fille.

L'idée de poils va de pair avec celle de négligence, de saleté.
Trouve-t-on qu'une aisselle velue d'homme est sale ? Non. Alors pourquoi le serait-elle chez une femme ? On peut se raser les aisselles et ne se doucher que tous les trois jours ; on peut arborer une aisselle velue et être très soigneuse. Cette idée de négligence provient, je crois, du fait que les rares femmes velues que l'on rencontre sont de vieilles pochardes, des demeurées mentales ou des hommasses. C'est parce qu'elles sont pochardes, demeurées mentales ou hommasses qu'elles se moquent du rasoir. Ce n'est pas la pilosité qui les rend ainsi. Il suffirait qu'une femme jeune, belle, élégante, et célèbre, fasse l'éloge et la démonstration de sa pilosité naturelle pour lancer un mouvement, voire une mode, et alors on verrait les midinettes arborer fièrement leurs jambes et leurs aisselles velues, se promener en maillot l'été en exhibant la "moustache du colonel" (on appelle ainsi les poils qui débordent du pubis sur la zone inguinale), voire cette magnifique et rare chose que les anglo-saxons nomment "treasure trail" (les poils qui montent du pubis jusqu'au nombril).

Je soutiens à fond votre initiative contre l'épilation féminine.

4/15. Le témoignage de Vincent, 18 ans, de Paris

(reçu par courriel le 03 novembre 2005)

Lorsque j'étais adolescent ce qui ne remonte pas à très longtemps je me souviens d'un cours de piscine dans lequel il y avait cette demoiselle de 15ans qui manifestement ne s'était jamais épilé et semblait bien dans sa peau. J'ai entendu quelques remarques de mes camarades de l'époque de l'ordre de "Hé vous avez vu elle ne se rase pas sous les bras!". Très vite ces remarques entre garçons sont devenues des moqueries adressées devant la fille en question. Certes il s'agissait de gamineries :"les rasoirs ça existe sapin de noël tu es poilue comme un homme". Au cours de piscine suivant la demoiselle était épilée, et me semblait beaucoup moins bien dans sa peau qu'elle ne l'était.
Je trouve ça triste que dès l'adolescence les garçons comme les filles soient embrigadés dans ce moule qui veut qu'on adhère à ce que la société juge esthétiquement correct... et l'ennui c'est que cela continue à l'âge adulte.

5/19. Le témoignage de Frédéric, 37 ans

(reçu par courriel le 16 octobre 2006)

Je suis un homme de 37 ans, et j'ai le grand bonheur d'avoir une femme de rêve! En tout cas moi, elle m'a toujours fait rêver, je la désire très fréquemment, parce qu'elle est belle avec ses poils. Dès notre rencontre, j'ai remarqué son duvet assez prononcé mais pas disgracieux sur sa lèvre supérieure. Cela a été à l'époque un détail de grande séduction pour moi. Elle pratique l'épilation des dessous de bras l'été, et l'hiver pour mon plaisir et sa tranquillité, elle ne les épile plus. Comme nous avons des étés courts, cela fait neuf bons mois de bonheur sans épilation. Ses petits orteils dodus portent de petits poils blonds très agréables et excitants. L'hiver toujours, elle ne rase pas ses cuisses, et je suis aux anges! J'ai remarqué, avec le temps, que son dos se couvrait d'un fin duvet blond, que j'adore caresser. Son petit menton parfois laisse pousser un petit poil qu'elle laisse délibérément lors de nos retrouvailles, car elle sait que cela me plaît énormément! Le must est arrivé il y a deux jours, j'ai remarqué deux jolis poils qui poussaient sur ses seins, un au-dessus du nombril, et je lui en ai parlé par la suite avec des termes non blessants, et lui ai demandé de ne pas les enlever, car ils me plaisent beaucoup. Pour un homme, c'est très excitant de faire l'amour avec une femme sans tabous, qui elle aussi aime faire l'amour, libérée des visions idiotes de la société de consommation, et donc NATURELLE. C'est entièrement vrai qu'un homme trouve la femme poilue excitante, désirable, car elle est mature, quel que soit son âge. Je le ressens ainsi, le poil rend la femme adulte et désirable. La femme poilue n'est pas un homme, ni une lesbienne. La femme poilue est une femme de caractère, qui sait ce qu'elle veut, un brin dominatrice (ce qui plaît aux hommes).Toutefois, pour que la femme soit tranquille, je lui recommande d'épiler les mollets, car une femme en jupe est tellement merveilleuse ! ( Elle peut mettre un joli pantacourt). Et puis, le fait de cacher certaines choses les rends encore plus désirables! On a pas besoin d'exhiber constamment ses poils, le principal est que les conjoints le sachent, laissant ainsi monter le rêve, le fantasme, et le désir...

Un homme qui aime la Femme NATURELLE

6/22. Le témoignage de Mikhail, de Bulgarie

(reçu par courriel le 22 février 2007. Traduit de l'anglais)

En Bulgarie, avant les années 90 les femmes ne rasaient que les jambes. A cette époque la société approuvait les femmes pileuses.
Mais ensuite avec la "démocratie" est arrivée le style américain, style répugnant, consistant à raser le corps des femmes. Aujourd'hui un grand nombre de femmes bulgares le font. Je pense que ce style (le rasage) humilie les femmes dans leur essence d'être humain.
L'épilation des femmes est l'une des influences négatives que nous avons reçues de l'Ouest.
Ici chez nous il y a overdose de publicités pour l'épilation.
Je vous félicite !

7/24. Le témoignage de Bertrand, 49 ans, du Béarn

(reçu par courriel le 29 avril 2007)

bravo pour votre lutte contre le conformisme et le bourrage de crâne de la pub!
en + le logo avec les alvéoles de rûche est vraiment top..

pour ce qui est de l'épilation des aisselles, je serais ravi qu'un mouvement de retour au naturel se fasse, et que de + en + de femmes renoncent à se massacrer la peau pour...quoi au juste ?
bien sûr que beaucoup d'hommes préfèrent les femmes avec poils, majoritairement elles s'imposent le rasage par conditionnement, ce n'est pas si loin à mon avis de l'auto-entretien par les femmes en Afrique de cette sale coutume de l'excision du clitoris...
en ce qui me concerne je ne serais pas loin de penser qu'on sait presque tout d'une femme selon qu'elle s'épile volontairement ou non! la moitié environ de mes copines ont eu du poil sous les bras et j'ai toujours trouvé ça très sexy, quant à l'autre moitié j'ai essayé de les convaincre de changer souvent avec succès
c'est vrai qu'en France on semble un peu coincé là-dessus (le sexe) par rapport aux pays nordiques, mais la palme revient aux Américaines en matière
de bimbos rasées jusqu'à l'os et qui donnent le mauvais exemple aux gamines, rendons donc grâce aux courageuses qui se sont rebellées, même
temporairement, comme Drew Barrymore, Madonna ou la merveilleuse Jodie Foster...
et puis vos photos (sur site + indiqués) sont vraiment pas mal, esthétiques et glamour, alors continuez et si un forum se tient par chez moi je viendrai!

8/27. Le témoignage de Yves, 48 ans

(reçu par courriel le 18 août 2007)

Bj'r, je suis un homme de 48a marié à une femme "poilue"comme ISABELLE et qui s'épile malgré moi !!!

C'est incroyable comme les médias influencent les gens, et je trouve que les femmes sont encore plus mauvaises entre elles quand la norme n'est pas respectée. Je veux dire que j'ai entendu plusieurs fois des réflexions de femmes critiquant l'une d'entre elle parce qu'elle ne s'épile pas les aisselles ou le maillot. C'est incroyable !!
J'habite le sud ouest et avec mon épouse nous allons l'été sur les plages, il m'est souvent arrivé de voir des femmes ou des jeunes filles en maillot avec des poils aux aines et sur les cuisses ou qq fois remontant au nombril, quand il y a bcp de monde, les gens ne font pas attention à ces détails. On est dans une société libre, et on ne va pas s'occuper de ce que fait son voisin.

9/29. Le témoignage de Francis

(reçu par courriel le 07 novembre 2007)

Je suis moi aussi contre l'épilation sous les bras. Malheureusement je connais qu'une personne dans mon entourage qui ne s'épile pas et qui a de belles touffes de poils sous les bras et sans complexe, j'ai beaucoup d'admiration pour elle et pour son courage envers les autres femmes. J'en ai aperçu une cet été en vacances mais pas plus. Je ne comprend pas cette acharnement à aller contre la nature.
Merci pour votre combat peut etre qu'un jour verrons nous plus d'aisselles et de pubis nature mais devant une telle mane financiere (salon d'épilation rasoirs crème etc.) j'ai bien peur. Le pire dans tout cela est que les ados voire les enfants n'ont strictement pas leur mot à dire tu te rase sous les bras pour faire joli pire aussi pour faire propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!

10/31. Le témoignage de Jean-François, de Vanves

(reçu par courriel le 02 mars 2008)

J'ai remarqué dans ma propre vie que les rapports me furent plus doux, plus tendres, plus harmonieux, plus humain avec les femmes qui ne s'épilaient pas qu'avec celles qui l'étaient et étaient, elles, plus dans des relations de performances et de compétition. Simple coïncidence peut-être...

11/32. Le témoignage de Daniel, 50 ans, de Montréal

(reçu par courriel le 11 mars 2008)

Je me rends compte que je ne suis pas seul qui aime la pilosité féminine.
J’ai rencontré une vendeuse style hippy dans une belle robe à mi-jambe et, que ne fut pas ma joie de voir ses jambes poilues, mieux que ça, quand elle à étirer ses bras dans les airs pour prendre un objet, j’ai fais WOW! Une belle grande touffe épaisse sous les bras.
Mon membre s’est redressé au garde à vous, puis je l’ai regardé droit dans les yeux avec un beau grand sourire et, je lui ai fait un clin d’œil, elle
m’a regardé discrètement en me souriant. Elle avait dans la vingtaine et moi 50 ans. Si je n’avais pas été accompagné de ma conjointe, je ne sais pas si je n’aurai pas tenté le diable.
J’en ai glissé un mot à ma femme et quelques moi plus tard, au début de l’automne elle à laissé sa toison poussé. Mais comme nous avons encore 3 jeunes enfants à la maison, elle à coupé trop vite ses poils. J’attends que les enfants partent de la maison (dans environ 10 ans) pour lui demandé de cessez de se rasé.
Je fantasme continuellement de faire l’amour à une femme poilue. Je trouve ça tellement sensuel et sexuel.

12/33. Le témoignage de Fabrice

(reçu par courriel le 20 mars 2008)

J'ai eu l'occasion de voir votre site ainsi que d'autre publication comme sur youtube si je ne m'abuse.
Je suis tout à fait en phase avec votre opinion sur les poils chez une femme.
Ma femme sait que j'aprécie qu'elle ne se rase pas, elle laisse ses aisselles au naturel en hiver souvent d'ailleurs.
En dehors de cela je suis militant moi même à ma manière au travers de la peinture.
Sur mon blog vous pouvez voir un peu mon travail : http://onhair.blogspot.com

Voilà, je me suis dit que cela pourrait vous intéresser comme témoignage/action en faveur des poils.
Continuez ainsi, merci de ce que vous faites.

13/34. Le témoignage d'Albert

(reçu par courriel le 04 avril 2008)

Je vais vous surprendre un peu car je suis assez âgé ce qui ne m'empêche pas d'admirer encore et peu être plus que jamais la beauté féminine.

Tous d'abord je vais faire un témoignage personnel sur mes premiers désirs il y a pas mal de temps hélas !
Ce n'est pas la vue des belles poitrines (cachées) ni de celle des fesses bien rondes qui ont provoqué mes premiers émois mais les poils apercus sous les bras féminins m'ont plus que troublé ou bien surtout je n'oublie pas ce souvenir de 2 ou 3 poils dépassant le maillot d'une jolie femme, à la plage qui m'ont beaucoup fascinés. Que de trouble pour un garçon de 16 ans qui n'a pas encore touché une fille.

Personnellement je me considère comme sexuellement classique. La toison féminine est très excitante naturellement , sans qu'on n'ait rien appris par ailleurs sur la question.
Si la nature l'a donnée , ce n'est pas sans raison. C'est un joli décor du corps féminin , ce bouquet cachant encore les organes avant que la main ne les caresse et les découvre. Dans un couple qui vieillit , cette toison naturelle contribuera à maintenir plus longtemps les désirs et donc a une influence sur la stabilités du couple !
De plus, les baisers intimes sont très excitants, même avec des poils dans la bouche ; les odeurs féminines naturelles donc sans parfums, ce qui n'exclut pas la
propreté (1) , sont aussi très aphrodisiaques. Que de personnes l'ignorent !

Je considère que les hommes qui préfèrent l'épilation sont en général immatures, ils semblent attirés par l'aspect petite fille, peut être certains sont ils à la limite de la pédophilie. J'ai déploré, sans en souffrir personellement , la stupide mode qui est peut entre en train de disparaître par un juste retour des choses. J'ai eu la chance de ne jamais m'être trouvé en situation de commencer l'amour avec... une femme qui apparait épilée.

Le commerce honteux et stupide des épilatoires divers est coupable de la situation actuelle. Que de problèmes par ailleurs ont les femmes pour s'épiler !
Ainsi que toutes ces applications sur la peau de toutes ces crèmes souvent plus nuisibles qu'utiles.

Dans un monde ou on marche beaucoup sur la tete, l'épilation est un épi phénomène parmi d'autres.
Voila, je ne m'étends pas davantage et je vous félicite pour votre site.

(1) en d'autres temps... Henri IV , qui était un connaisseur, demandait à sa maitresse Gabrielle d'Estrées de ne pas se laver quelques jours avant une retrouvaille à Montceaux.

14/39. Le témoignage de Pierre

(reçu par courriel le 21 juillet 2008)

Personnellement, je vis mes propres expériences de rasage comme des phases qui se succèdent de poils longs, ou courts, ou totalement absents. En la matière, je crois que ce serait la mutilation non reversible que je trouverais innaceptable. En fait, je vis mes poils comme mes cheveux... et m'adapte la plupart du temps aux désirs de l'autre. J'ai cru longtemps être absolument obsédé par la virginité du pubis... pour finalement m'apercevoir, expérience vécue (sur mon corps ou sur le corps de l'autre), que le contact d'une peau rasée n'avait guère d'attrait tant au touché qu'à la vue... la douceur d'une peau sans poil n'existe que parce que cette peau ne connaît pas de poils, n'en a jamais connu, ou n'en a pas encore connu. Ceci devient une sorte d'obsession quasi pédophile lorsqu'elle se prolonge en fantasme sur des corps pubères ; à partir de cette dernière remarque... il devient extrèmement difficile de discuter à moins d'enfreindre un tabou très puissant assorti d'une répression judiciaire implacable, toutes perspectives qui ne peuvent que fausser le débat.

15/50. Le témoignage de Christian, de Cannes

(reçu par courriel le 6 mars 2010)

Me baladant sur la toile, de liens en liens, je suis tombé sur votre site. Curieux, j'ai tout de suite été interpellé par votre article -- La tyrannie de l'épilation -- pas seulement interpellé, mais aussi rassuré............ diable!!! il reste donc quelques espoir pour trouver les derniers minous artistiquement taillé...

en France. Mais OU ?

Je travaille sur une plage privée à Cannes, je suis donc au fait de la situation si je puis dire, et Il faut admettre que la réalité est là...dramatiques et patente, pas une ombre sous les aisselles, pas un duvet sous les maillots.

Je vois défiler jusqu'à 100 femmes en string ou pseudo maillot de bains tous les jours de l'été, à mon grand dam, aucune d'entre elles ne faits preuve d'originalité en ce domaine. de visu seulement......je constate qu'il n'y a là que des sexes polis et dépersonnifié.
Je ne trouve pas cela seulement sinistre comme un rappel de la maladie, ou aseptise comme un film porno actuel visionné sur internet.
Ces sexes n'ont pas l'âge légal, et ça me dérange, en allant plus loin, il me semble que la génération 17 & 30 ans, non contente de se chercher sans se trouver dans les plaisirs facile, ne délire même plus au lit. Des parties de jambes en l'air technique mais aseptisé, c'est d'un triste .........

J'ose espérer que je ne suis pas le seul nostalgique, car au train ou vont les choses, je vais finir par être classé dans la catégorie déviant et pervers..........
longue vie aux femmes ( et aux hommes) de tout poils

16/52. Le témoignage de Joël, 58 ans, de l'Isère

(reçu par courrier le 2 juin 2010)

Etant internaute depuis peu, je suis tombé en cherchant sur la toile bien sûr, sur votre page défendant la cause des femmes poilues. Moi-même, je suis un inconditionnel des aisselles et entrejambe bien fournis ; plus il y a du poil plus je deviens fou, façon de parler évidemment [...]. Tous les jours, je cherche dans mon entourage et ailleurs des femmes poilues, et n'en trouve pas ; mais quelle est donc cette folie actuelle de l'épilation et parfois intégrale, on dirait des gamines, où sont passé les vrais femmes comme le chante si bien Patrick Juvet (1) ; alors je m'en réfère à vous les défenseurs du Poil avec un grand P. [...] Je veux voir de belles Femmes avec un grand F aux aisselles velues et qui sont fières de les afficher en place publique ; j'attends avec impatience votre réponse par courrier. Au secours, je veux du poil, c'est une question de survie, d'avance merci.

P.S. : j'ai 58 ans, j'ai donc connu la belle époque des années 70 où elles affichaient fièrement leurs poils.

(1) La chanson que chante Patrick Juvet s'intitule : "Où sont les femmes ?". Extrait : "Elles ont dans le regard, Quelque chose d'un robot, Qui étonne même les miroirs."

17/54. Le témoignage de André, 52 ans, de Millau

(reçu par courrier le 15 décembre 2010)

J'ai toujours été attiré par les femmes qui étaient naturellement pilleuses.
Avant il existait de belles femmes brunes , blondes, chatains, rousses, ( à chacun ses goûts ) maitenant on ne sait plus à qui on a à faire, elles sont toutes épilées de la tête aux pieds et décolorées.
Et pourtant qu'il est sensuel de voir une belle femme avec une longue chevelure ,des aisselles colorées et une toison intime luxuriante .
Il y a t-il un moyen de rentrer en contact avec des femmes libérées de ce fléau qu'est l'épilation . Je serais le plus heureux des hommes .
Je suis désormais dans l'Aveyron , pres de Millau , et ici aussi c'est la même chose , quel dommage !!

18/55. Le témoignage de Phillipe

(reçu par courriel le 14 avril 2011)

je suis un homme, je suis marié avec une femme de Haïti, j'ai voyagé plusieurs fois dans ce beau pays, j'ai vu beaucoup de femmes qui n'ont pas du tout honte de se dénuder tout naturellement avec leurs poils sous les aisselles, je trouve très dommage que cela se soit perdu chez nous en europe. Lorsque j'étais jeune dans les années 70 j'ai de bons souvenir d'avoir vu des jeunes filles avec leurs poils sous les bras, je trouve cela naturel, et pas moins hygiénique, idées reçues.

19/57. Le témoignage de Cédric, 18 ans

(reçu par courriel le 16 septembre 2011)

Bonjours je m’appelle Cédric j'ai 18ans et je viens d'avoir mon bac et continue à présent dans les études supérieures. Je suis un homme qui aime les femmes au naturel et je remarque effectivement que de plus en plus je me retrouve devant des aisselles et des pubis net... ce que je trouve réellement peu féminin de la part d'une femme. Je trouve ce phénomène très triste et même déstabilisant, en effet lorsque je rencontre une femme je ne cesse de me demander et d'angoisser, sur le fait qu'elle s'épile ou non, avant le moment fatidique. Heureusement il en reste quelques unes dont je m'empresse de lécher toutes les parties de son corps. Malheureusement je n'ai jamais eu de relation avec une femme ayant les aisselles non épilées...

Bonne continuation et si un jour vous connaissez une femme ayant les aisselles non épilée désirant de rencontrer un jeune homme n'hésitez pas à me contacter.

20/66. Le témoignage de Pierre, 17 ans, de Belgique

(reçu par courriel le 14 septembre 2012)

Je suis un jeune homme belge de dix-sept ans et je suis en couple avec une demoiselle, qui a maintenant vingt ans, depuis deux ans. Je ne pense pas être une victime de la répression sexuelle que vous fustigez tant sur votre site Web, mon père a toujours été un modèle pour moi et son adoration des femmes a été contagieuse, me semble-t-il.

J’ai remarqué notre sexualité dérangeait pas mal de gens et que l’apparence naturelle d’une femme dérange aussi pas mal de monde, encore plus même, pendant ces deux longues années dans une école catholique (dont l’idéal est l’humanisme et la tolérance, pourtant). Quand le sujet de la pilosité féminine était abordé, et j’en ai parlé à quelques reprises avec plusieurs personnes, la réponse était quasiment à l’unanimité que les poils n’étaient pas importants et/ou superflus.

Or, et c’est là que le bas blesse, je trouve les poils, masculins ou féminins, hautement érotiques : ils sont très présents sur les zones les plus érogènes de notre corps et ils sont vraiment efficaces. J’ai pu remarquer que l’odeur des femmes qui s’épilent *et* se recouvrent de déodorant après le moindre effort ont une odeur particulièrement désagréable, parfois même en excluant le déodorant, mais le contraste entre ces personnes conformistes et prudes et les femmes qui assument leurs « réglages d’usine » et ne touchent pas à leurs poils et évitent le déodorant est étourdissant. Il y a encore trois ans, je n’aurais jamais même suspecté que l’odeur d’un humain pouvait produire des effets aussi prononcés, et surtout, éveiller le désir.

Même ma copine trouve que j’y accorde beaucoup d’importance quand elle cède à la pression de la société et s’épile les aisselles quand elle doit porter des robes les découvrant un peu trop, ce qu’elle a fait à deux reprises et qui m’a profondément déçu à chaque fois. Heureusement, elle a appris à apprécier son corps à l’état naturel, ce qui est loin d’être chose aisée quand chaque publicité pour un produit de beauté est une insulte à peine déguisée et que les regards vindicatifs de la plèbe envoient plutôt clairement un message de rejet et de dégoût quand elle est témoin direct de non-conformisme.

Par ailleurs, elle n’est pas la seule victime de la dépréciation populaire, certaines personnes ont jugé opportun de manifester leur dégoût à l’égard de ma pilosité faciale que je laisse pousser librement, en ayant assez de gaspiller de l’argent inutilement pour un rasage inconfortable et laborieux, et c’est quand je reçois ce genre de remarques que je comprends à quel point être une femme naturelle demande du cynisme et peut-être même du mépris pour le commun des mortels, et c’est dommage de devoir en arriver là.

Je m’estime chanceux de pouvoir apprécier un corps féminin naturel à l’envie, et je reste dans l’incompréhension face à l’absence de goût de mes congénères, en tout cas.

Ce genre de remarques en société m’ont valu des regards effarouchés et des remarques agaçantes, ou quand mes interlocuteurs étaient moins bornés, ils décrétaient que j’étais un fétichiste des poils, cette classification m’a toujours choqué : puisque j’apprécie quelque chose qui n’est pas la norme, c’est forcément que je suis fétichiste ?! Ce raisonnement montre à quel point le marketing est efficace.

Ce conformisme n’affecte pas que les opinions sur la pilosité féminine, quand ma copine et moi avons découvert l’existence des coupes menstruelles, et que j’ai tenté d’en parler à d’autres, j’ai eu droit à des réactions scandalisées. C’est plutôt étonnant de la part de la génération qui revendique de vouloir sauver la planète, non ?

J’espère que mon témoignage a été d’une quelconque utilité et que la Nature vaincra.

21/76. Le témoignage de Florian

(reçu par courriel le 6 juin 2014)

Je tenais à vous féliciter pour votre site web. Comme vous, je partage l'idée que l'épilation n'est pas une chose saine. Déjà, ce n'est pas naturel puisque nous développons des poils, et ce n'est pas pour rien. Alors gardons-les. Je suis un homme et cela ne m'empêche pas de penser aux femmes qui s'épilent pour un côté esthétique que je ne comprends pas. Une femme naturelle a beaucoup plus de charme qu'une femme qui s'épile. Et puis, le plus important est la fonction du poil. On dit souvent que la nature est bien faite. Alors laissons nos poils en paix.

Par ce message, je tiens à encourager toutes les femmes qui ne s'épilent pas ou ne s'épilent plus et acceptent leur corps. Cela encouragera peut être aussi les hommes qui se rasent à ne plus le faire.

Continuez votre combat.

Votre témoignage ?

Écrivez-nous (merci de préciser votre âge et votre ville/région)

Les témoignages des femmes sur le poil féminin sont dans cette page.
Voir aussi sur notre forum : une compilation d'autres témoignages.
D'autres témoignages, concernant cette fois l'épilation des hommes sont dans cette page.

Vers l'été sans épilation


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