Cette fiche fait partie d'un ensemble d'outils pour aller vers la démocratie.
Page suivante : passer à l'informatique libre en 3 étapes,
et liens vers des fournisseurs alternatifs de services Internet
Aurez-vous encore demain la maîtrise de vos propres données ? Pourrez-vous
encore choisir votre matériel et vos logiciels ? Pourrez-vous encore accéder
sur Internet à des sites critiquant les pouvoirs en place ?
Peut-être pas si "l'informatique de confiance" se met en place, telle
qu'elle est aujourd'hui définie par les grands groupes industriels et médiatiques,
avec le renfort de la loi.
Se sentant aujourd'hui menacés dans leur hégémonie, ces acteurs dominants tentent
de mettre en place des solutions techniques et législatives qui leur assureront
le total contrôle de l'usage que tout un chacun pourra faire d'un ordinateur,
ainsi que le contrôle total des contenus du réseau Internet. Des possibilités
dont Big Brother n'aurait même pas révé !
Naturellement toutes ces technologies à base d'authentification, d'accréditation,
d'autorisation à distance nous serons vendus sous le jour le plus attrayant
: fini les spams et les virus, les anarques à la carte bancaire, etc. Bref
: la SE-CU-RI-TE !
Cette inquiétude, que nous partageons avec la communauté de l'informatique libre, n'est-elle pas exagérée ? N'est-il pas un peu prématuré pour parler de dictature ? Cela serait peut-être le cas si, par ailleurs, il n'y avait pas toute une série de mesures, dans un ensemble de champs : éducation, santé mentale, justice... qui vont dans le même sens. (Lire notamment l'appel des appels). C'est en voyant, avec du recul, comment chaque pièce du puzzle s'articule avec les autres, que l'on se rend compte de la tendance globale de nos sociétés à glisser vers le totalitarisme. Lire aussi : Stallman avait raison depuis le début (concernant l'informatique) et l'europe fasciste est en marche.
Promouvoir l'informatique libre est donc tout autant une démarche de sauvegarde de nos libertés individuelles qu'un acte de résistance au totalitarisme.
"Ceux qui renoncent à leurs libertés fondamentales pour un peu
de sécurité temporaire, ne méritent ni l'une ni l'autre, et perdrons les
deux."
Benjamin Franklin.
Toute personne qui utilise un ordinateur devrait en avoir le contrôle
complet. Or la logique actuelle des multinationales du secteur de l'informatique
- et de l'industrie du divertissement - est de prendre le contrôle de
votre ordinateur via la mise en place de ce qu'ils appelent "l'informatique
de confiance" (lien vers une video de 3mn) - TC : Trusted Computing -, mais qu'il convient plutôt d'appeler "informatique déloyale" -TC
: Treacherous Computing. En fait partie la "Gestion des droits numériques" (DRM :
Digital Rights Management).
Font partie du dispositif : HDCP (High-bandwidth
Digital Content Protection), AACS (Advanced Access Content System),
WGA (Windows Genuine Advantage), WAT (Windows Activation Technologies), NGSCB
(Next Generation Secure Computing Base, ex-Palladium), Intel Insider, AMD Presidio, etc.
Les DRM sont mis en avant en particulier par les sociétés Apple (plus d'info en anglais), Microsoft, Intel, Sony, IBM, Adobe, Amazon avec son lecteur Kindle (lien en anglais), Disney et les major companies hollywoodiennes.
Pour se procurer des oeuvres sans DRM, voir dans la liste des liens au bas de cette page.
Voir la campagne "Les
7 péchés capitaux de Windows 7"
|
Vous avez activé Windows 7 sur votre ordinateur ? Avez-vous pris le temps de lire - et fait l'effort de comprendre - la licence que vous avez acceptée ?
Les n° de § correspondent à la licence OEM. |
La lutte contre le piratage ou les virus informatiques est un prétexte,
les enjeux sont surtout de lier l'utilisateur pour l'obliger à :
- continuer d'acheter les produits (matériel,
logiciels, contenus) de la marque ;
- mettre à jour ses systèmes et logiciels et racheter régulièrement
du matériel, pour rester compatible avec les évolutions des formats
et des DRM ;
- racheter régulièrement
les contenus multimedia qu'il ne pourra plus lire ;
D'ailleurs, en réalité, le
piratage
sert les intérêts des multinationales.
Sur les stratégies monopolistique de Microsoft et leurs conséquences désastreuses,
lire le texte piège
dans le cyberespace de Roberto Di Cosmo. Ce texte date de
1997, et douze ans après il est d'une totale actualité : rien n'a évolué !
En 2009, le site Wikileaks a divulgué un document montrant l'activité de lobbying
d'associations
proches de Microsoft auprès de la communauté européenne pour torpiller le logiciel
libre. La stratégie consiste à mettre en avant des logiciels "mixtes" mélangeant
code source et propriétaire. Plus de détails
sur ce blog (en anglais). Ce blog
a reçu quantité d'insultes et a fait l'objet d'attaques de piratage après la
publication
de
cette
nouvelle
!
Il est fréquent qu'une kirielle de logiciels soient préinstallés
sur une machine neuve, ils sont dits "en version OEM" . Le premier d'entre eux est bien
évidemment le système d'exploitation Windows. Ces logiciels ne
sont pas offerts gratuitement !(1) Leur
prix(2) est
inclut dans celui de la machine.
Exemples de prix des versions avec licence normale : Windows 7 familial premium
= 150 à 190 € ; Microsoft Office 2010 familial = 130 €.
Voir le site Non
au racketiciels avec un guide pour se faire rembourser (parcours du combattant)
et des guides d'achat.
Et pourtant, en France, la vente liée est illégale...
(1) S'il le sont, il s'agit
alors de versions d'évaluation (parfois dites "édition spéciale" !) bridées
dans leurs fonctionnalités ou au fonctionnement limité dans
le temps.
(2) Avec un rabais car les licences OEM sont restrictives
: le logiciel n'est utilisable que sur la machine en question. Il n'est pas
transférable. Si le disque dur tombe en panne, le logiciel doit être racheté
au prix fort...
Certains ordinateurs vendus avec le système d'exploitation Windows
pré-installés sont dits "tatoués" ou "verrouillés".
Cela signifie qu'un dispositif lie indéfectiblement
le système d'exploitation au disque dur et au BIOS (carte
mère). Si vous
remplacez l'un des éléments tatoué (par
ex. en cas de panne) vous ne pourrez plus faire fonctionner votre machine !
On
parle aussi de "Tournedows" (=machine uniquement capable
d'utiliser Windows). Toutefois il reste possible d'installer Linux, moyennant
certaines précautions.
Pour éviter ce coûteux désagrément, évitez d'acheter un ordinateur avec Windows
préinstallé.
Vous pourrez toujours l'installer par vous même.
Des soupçons pèsent maintenant sur Windows 8 et le système de démarrage UEFI qui rendraient cette fois impossible l'installation d'un autre système sur l'ordinateur.
Les lois sécuritaires ( en France : DADVSI, HADOPI, LOPPSI2, aux U.S.A. : DMCA (en anglais), SOPA). Les accords internationaux (ACTA). La censure
des moteurs de recherche (Google, Yahoo, Microsoft Bing) et la dénonciation
des internautes. Aujourd'hui en Chine, demain aujourd'hui (2012) en France.
Voir censure
et surveillance d'Internet.
L'informatique dans les nuages (cloud computing) se propose ni plus ni moins de vous soulager de vos données et de vos logiciels, en les faisant migrer depuis votre ordinateur personnel vers les serveurs centralisés de quelques grandes entreprises. A lire dans la page consacrée au futur de l'Internet.
Est dit "libre" un logiciel, un format, un document, un matériel, etc. qui répond à ces quatres critères (selon la Free Software Foundation - FSF) :
On confond parfois logiciel libre (Free Software),
logiciel ouvert
(Open source) et logiciel gratuit (Freeware).
La notion de "libre" (Free)
englobe la notion d'"ouverture".
Un logiciel libre est forcément ouvert - on trouve aussi l'acronyme FOSS
(Free
and
Open
Source Software). Un logiciel ouvert
n'est
pas
forcément
libre (il peut ne répondre qu'au point 1 de la définition).
Par ailleurs il n'y a pas de lien nécessaire entre liberté et
gratuité, bien qu'en pratique
la quasi-totalité des logiciels libres soient gratuits.
L'opposé de "libre" est "propriétaire" (Proprietary
software) appelé aussi "privateur".
Ce que le libre apporte
c'est une dimension éthique et politique.
En dehors même de cet aspect
fondamental, les avantages du libre sont nombreux : interopérabilité,
transparence, réactivité et sécurité accrues, plus
grande stabilité du
système
d'exploitation... (explorer nos liens au bas de cette page pour plus de détails).
Ces avantages reposent en particulier sur l'implication bénévole
de nombreux informaticiens (la "communauté du
libre")
aux différentes étapes de développement des logiciels
ou formats.
Toutefois,
certaines sociétés mettent sous licence libre des logiciels, mais elles n'ouvrent
pas suffisamment aux développeurs de la communauté
les possibilités d'intervenir dans leur réalisation. On parle alors de faux
libre (fake open source ou fauxpen source).
La question de la liberté se pose à tous les niveaux. Depuis les matériels (hardware), les logiciels (software) - ce qui inclus les pilotes (driver), le BIOS, le système d'exploitation (Operating System - OS), et les applications -, les données (formats, licences), jusqu'à l'Internet (neutralité des réseaux, services) et même la fourniture d'énergie : alimentez votre ordinateur en électricité renouvelable grâce à la coopérative Enercoop !
Il n'existe guère de matériel libre (seuls quelques rares prototypes ont été réalisés), mais deux nouveaux projets semblent prometteurs : Arduino (un composant électronique polyvalent) et la FreedomBox : un mini-serveur personnel capable de créer un réseau décentralisé et sécurisé.
En attendant, le souci de la liberté devrait vous amener à privilégier certains fabricants plutôt que d'autres. En effet certains fabriquants fournissent toutes les spécifications de leur matériel, ce qui permet aux développeurs de réaliser des pilotes libres (le pilote est un logiciel spécifique d'un matériel donné, qui fait l'interface entre ce matériel et le système d'exploitation). D'autres fabriquants développent eux-mêmes des pilotes pour les systèmes d'exploitation libres. D'autre enfin ne font ni l'un ni l'autre, ce qui fait que leurs matériels ne peuvent être que partiellement (voire pas du tout) exploités par les systèmes libres.
A l'heure actuelle, en ce qui concerne les processeurs, il est recommandé de choisir AMD plutôt que Intel. En ce qui concerne les cartes graphiques, nVidia est mieux supporté que ATI (mais cela devrait bientôt s'équilibrer car AMD a racheté ATI). Si vous envisagez d'opter pour un OS libre, renseignez-vous avant d'acheter un périphérique : certains pourraient ne pas être compatibles (voir étape 3).
Par ailleurs, votre liberté sera notablement accrue si vous acquérez le savoir-faire pour choisir et remplacer vous-même des éléments matériels (voir fiche gérer soi-même son équipement informatique).
Il n'existe pas de BIOS libre (juste un projet nommé Free BIOS ou Coreboot).
Le BIOS est un petit programme résidant sur la carte mère qui sert à lancer
le chargement d'un système d'exploitation (OS), il devrait être bientôt remplacé par l'UEFI, porteur
de DRM.
Par contre un gain important en liberté et
en efficacité sera
obtenu en passant de Windows à un OS libre tel que GNU/Linux(1) ou BSD.
Windows est le plus instable
des systèmes d'exploitation pour ordinateur personnel. Les plantages ne sont
pas rares - l'écran bleu de la mort (Blue Screen of Death - BSoD)
ça vous dit quelque chose ? -, le système se dégrade au fil des modifications
et des nouvelles
installations de
façon
telle
qu'il est bien souvent obligatoire de refaire une installation complète du
système chaque année). De plus le système de fichiers est géré de telle façon
que
vous
devez défragmenter régulièrement votre disque sous peine de dégradation
des performances. Enfin les virus et autres maliciels visant Windows sont
légions et les failles de sécurité sont corrigées avec retard.
Vous êtes obligé d'installer une kirielle de logiciels de sécurité (antivirus,
antispyware,
pare-feu),
ce
qui
ne suffit
pas toujours
à éviter
la grosse catastrophe.
A l'inverse les OS libres sont plus stables, ne fragmentent quasiment pas les
fichiers, sont très
peu visés par les virus et gèrent
les accès de façon beaucoup
plus sûre (il est actuellement inutile d'installer des logiciels de sécurisation
sous GNU/Linux). Ce sont d'ailleurs pour ces raisons que de plus en plus d'utilisateur
abandonnent Windows.
Le principal frein à l'adoption des OS
libres est l'ignorance du public, entretenue par la vente forcée de Microsoft Windows préinstallé sur
quasiment toutes les machines neuves destinée au grand public. Utiliser
GNU/Linux est un choix, utiliser Mac OS(2) est un choix (malheureux), utiliser Windows est
un non choix.
(1) Un système d'exploitation est composé d'un noyau (ici : Linux) et d'un
ensemble de programmes assurant diverses fonctions dont l'interface avec l'utilisateur
(ici : le projet GNU), d'où l'appelation GNU/Linux.
(2) Contrairement à Microsoft qui
utilise une stratégie horizontale (maintient d'une position de quasi-monopole)
sur
quelques produits - OS Windows, suite
bureautique Office -, Apple utilise une stratégie verticale d'intégation,
cherchant à enfermer l'utilisateur
dans son univers, "une prison cool" : matériel, OS, logiciels développés ou
distribués par Apple (certaines applications ont fait l'objet d'une censure).
Apple cible
les
utilisateurs à fort pouvoir d'achat en faisant payer cher son image de marque.
Les logiciels libres sont nombreux et couvrent quasiment tous les besoins. De même que les OS libres, leur mode de développement, plus ou moins communautaire, les rend plus sûr (fonctionnement transparent, plus grande réactivité pour palier aux failles de sécurité). Les licences libres sous lesquelles ils sont publiés les rendent adaptables à des besoins spécifiques. Et surtout, les développeurs cherchent à satisfaire les besoins des utilisateurs et non à générer du profit pour des actionnaires : le résultat est bien différent !
A l'inverse d'un format libre, un format propriétaire est spécifique d'un éditeur. Ces caractéristiques peuvent ne pas être totalement divulguées (on parle alors de format fermé). L'utilisation de formats propriétaire présente de sérieux inconvénients :
Dans le cas des formats fermés, les informations saisies ne sont pas maîtrisée par les auteurs, car dépendent des décisions de l'éditeur du format. On a ainsi 5 dangers, souvent rencontrés par les utilisateurs :
- Impossible de communiquer et d'échanger l'information :
- si le logiciel n'est pas présent sur les machines destinatrices : quand le logiciel n'existe pas pour sa machine ou est trop cher pour être acquis, pas d'accès à l'information !
- si le logiciel des destinataires n'est pas la même dernière version utilisée par l'auteur du document, le fichier, au dernier format fermé en date n'est pas utilisable par le logiciel dans ses versions précédentes.
- Aucune pérennité de l'information :
- si l'éditeur renonce à prendre en compte un format jugé trop ancien dans son logiciel actuel, les informations produites (par les particuliers, les entreprises, les administrations, les associations) ne seront plus exploitables ;
- si l'éditeur arrête le développement et la vente de son logiciel (pour recentrage de sa gamme de produits, pour rentabilité trop faible), les fichiers n'ont plus l'outil pour les lire : informations aussi perdues ;
- si l'éditeur disparait (faillite, rachat, fusion), les informations sur les fichiers au format fermé de ses logiciels dispaissent aussi... et donc la possibilité de les réutiliser.
Ces dangers des formats fermés peuvent-ils être encourus, alors que ces dangers sont connus et que des formats ouverts équivalents existent ? Sans doute non, encore moins par les services publics, mais aussi par les entreprises ou les particuliers. L'interopérabilité, c'est-à-dire l'utilisation possible sans logiciel exclusif, doit être assurée. Ainsi que la pérennité.
Texte extrait du site FOo : http://formats-ouverts.org/blog/2004/07/06/21-ConferenceAuxRmll2004
Avec un format propriétaire les données sont "prises en otage" par l'éditeur du format !
Les matériels, les logiciels, les formats, leurs documentations, les créations artistiques, et plus généralement tout document ou réalisation peut être placé sous la protection juridique d'une licence libre. Cette licence assure l'attribution de la réalisation à son propriétaire et assure que seront respectés les quatres points de la définition du libre. On parle également de copyleft , par opposition au copyright ©.
Les principales licences libres sont la licence Gnu GPL (pour les logiciels), la licence Gnu FDL (pour les documentations) et la licence Creative Commons cc:by-sa (Paternité et partage sous conditions identiques) pour les documents ou créations artistiques. On rencontre aussi la licence Gnu LGPL (qui permet d'inclure dans un logiciel libre des bibliothèques non libres), la licence art libre LAL, et d'autres.
Mais attention : toutes les licences qui se proclament "libres" ne le sont pas nécessairement. Voir une liste de licences commentées par la FSF en fonction de leur compatibilité avec les principes du copyleft.
Ces licences libres ne remettent aucunement en cause le droit des auteurs. Mais elles s'opposent au "droit d'auteur" tel qu'il est mis en oeuvre dans le modèle économique capitaliste, en particulier par les multinationales du divertissement, avec les DRM. Ce modèle capitaliste est obsolète, particulièrement au regard des nouvelles possibilité de diffusion des oeuvres numérisées. Les licences libres permettent de mettre en place un nouveau modèle économique, basé sur la libre diffusion et la contribution volontaire, qui s'avère plus adapté autant sur le plan de la créativité que sur le plan de la rémunération des auteurs. Toutefois ce modèle est combattu par les trusts (les dinosaures) dont il menace l'existence.
Internet est aussi le lieu d'un affrontement entre les tenants de la liberté et les sociétés avides de profit ou les gouvernements visant le contrôle et la censure. Une des questions centrale est celle de la neutralité du réseau.
Par ailleurs le choix des fournisseurs de service est déterminant.
Il existe des structures associatives, sans but lucratif, qui agissent dans
le respect
de l'esprit de partage des débuts de l'Internet. D'un autre coté, les
petites sociétés
commerciales se font rares tandis que de gigantesques trusts phagocitent tout
sur leur
passage, y compris les libertés publiques (Google, Facebook, Microsoft, Yahoo, Amazon, etc.), en proposant des services qui ne sont gratuits qu'en apparence.
Vous trouverez, au bas de la page suivante, une liste
de fournisseurs de service alternatifs.
"...mais ce serait peut-être l'une des plus grandes opportunités manquées de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d'autre que du code." in Nom de code : Linux, film documentaire de Hannu Puttonen ( 2001).
Passer à l'informatique libre ce n'est pas seulement choisir des solutions moins coûteuses, plus d'interopératibilité et une meilleure sécurité, c'est aussi un choix de société : celui de la liberté.
Tableau 1 : équipement des internautes, parts de marché. Sources : Statcounter (pages vues), W3Counter, NetMarketshare (visiteurs uniques par jour), AT Internet Institute (Europe), StatOwl (U.S.) et quelques autres(1).
Système
d'exploitation(2)(3) (France/Monde
- mai 2015 selon Statcounter)
|
Navigateur Web(2) (France/Monde - mai 2015 selon Statcounter)
| Client courriel(4)
(US & GB - fév. 2010)
|
Suite bureautique(5) (France/Monde - mars 2010)
|
Notes :
(1) Ces informations proviennent en général
de statistiques de visites d'internautes équipés de barres de
navigation optionnelles, et/ou sont relévés sur des sites faisant
appel à des outils
de statistiques spécialisés. Donc ces chiffres sur-représentent
les navigations commerciales ou professionnelles. De plus les statistiques fluctuent
selon les sites.
(2) Chiffres concernant tous les
matériels d'usage individuel se connectant à l'Internet.
La
part des différents matériels se réparti comme suit (France/Monde
- déc. 2013 selon Statcounter) : ordinateurs de bureau et portables 85 / 72% + tablettes 6 / 5,3% + mobiles
9 / 22% +
consoles vidéo 0,2 / 0,1%.
(3) Dans
le domaine des serveurs
la
répartition est tout autre (en chiffres d'affaires 2008 : divers systèmes
Unix
:
49%,
Windows
: 37%, GNU/Linux : 14%). En ce qui concerne les mobiles et tablettes seuls,
en mai 2015 Google Android domine (59%), suivi par Apple iOS (27%).
Parmi les internautes, GNU/Linux
est surtout rencontré
en
Europe (centre, sud et est),
dans certains pays d'Amérique
latine et d'Afrique de l'Est et en Inde (le pays où il
a la plus grande part de marché est l'Uruguay, suivi par Cuba et
le Venezuela, puis la République Tchèque, la France, la Finlande (patrie
du créateur de Linux), la Grêce). Apple est fortement
implanté
dans
les
paradis fiscaux (!) dans les pays
anglo-saxons et scandinaves,
et
dans
une
moindre
mesure dans le reste de l'Europe et au Japon. Windows est hégémonique
dans les pays à faible niveau de vie (Afrique, Asie,
Amérique
latine).
(4) Les logiciels clients de messagerie représentent
environ 60% de la part de marché de la messagerie en 2010,
le reste étant la part des services en ligne (webmail). Les entreprises utilisent plus les logiciels clients que les individus.
(5) Pour les logiciels bureautique, les chiffres indiquent les installations,
ce qui ne correspond pas nécessairement à une utilisation effective (plusieurs
systèmes concurrents sont souvent installés ensemble).
(6) En 2011, OpenOffice.org a été l'objet d'une divergence (fork)
donnant naissance à suite bureautique vraiment libre : LibreOffice, développée
par The Document
Foundation
(TDF).
Tableau 2 : équipement des visiteurs de notre site (site associatif "alternatif" francophone), moyenne de l'année.
Système
d'exploitation
|
Navigateur Web
|
Client courriel**
|
Les pourcentages sont calculés sur le nombre de hits.
* 2015 : moyenne de janvier à mai (5 mois).
** 31% de nos correspondants utilisent un logiciel client de messagerie.
Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres | www.aful.org aful.org/gul |
Permet l'entraide via les groupes d'utilisateurs locaux (GUL). |
Association April | Promeut les logiciels libres. Documents de sensibilisation aux logiciels libres et aux enjeux. | |
Assoc Lyonnaise pour le dév de l'informatique libre | www.aldil.org/les-activites/les-projets/les-fiches-libres | Propose des fiches didactiques sur l'informatique libre. |
Page de sélection de logiciels libres (par le syndicat CNT de l'Industrie Informatique de la région parisienne) | www.cnt-f.org/sii/CNTsii/LogicielsLibres2.html | Sélection commentée de logiciels libres. |
Framasoft : logiciels libres | www.framasoft.net | Bibliothèque de logiciels libres. Gratuits, diffusables et modifiables, ces logiciels sont une alternative aux logiciels commerciaux des multinationales. |
Framabook : livres libres | www.framabook.org | Livres libres sur le logiciel libre : manuels d'utilisation et ouvrages de réflexion. |
FLOSS Manuals | fr.flossmanuals.net en.flossmanuals.net |
Livres libres sur le logiciel libre : manuels d'utilisation et ouvrages de réflexion. Plus de manuels en anglais. |
Portail des logiciels libres sur Wikipedia | fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Logiciels_libres | Portail |
Logiciel libre | logiciellibre.free.fr | Défense et illustration du logiciel libre |
On peut le faire : passer aux logiciels libres | www.onpeutlefaire.com/articles/logiciels-libres.php | Page d'explication montrant l'intérêt des logiciels et formats libres. |
Logiciel libre | www.logiciellibre.net | Ressource francophone sur l'économie du Libre. |
Choisir les logiciels libres | Blog sur l'informatique libre. | |
Free Software Foundation (FSF) | www.fsf.org www.fsffrance.org |
Le
gardien du temple du libre ! Publie les principales licences libre
: GPL, FDL. A l'origine du projet GNU. |
GNU = Gnu is Not Unix | Le projet GNU : un système d'exploitation libre. |
|
Gnu : licences libres | www.gnu.org/licenses/license-list.fr.html | Panorama des licences (plus ou moins) libres, pour différents usages (logiciels, documentation, art, etc.). Liste commentée. |
Creative commons | creativecommons.org search.creativecommons.org |
Licences
de contenu libre. Inclu un outil de recherche de contenu libre sur le web. |
Contenu multimedia libre | commons.wikimedia.org | Images , sons, vidéos... |
Guide pour une vie libérée des DRM | www.defectivebydesign.org/guide | Liens vers des sites qui diffusent des oeuvres sans DRM. |
Art libre | artlibre.org | Promeut d'autres formes de rémunération pour les artistes, en autorisant le libre partage des oeuvres (licence art libre). Voir la liste des fondateurs pour des sites de contenu libres (musique, livres...) |
MusOpen | musopen.org |
Organise des enregistrements musicaux diffusés sous licence libre. |
Formats ouverts | www.openformats.org | Explications concises et claires sur l'intérêt de remplacer les formats propriétaires par des formats libres. |
Formats ouverts | formats-ouverts.org | Blog généraliste sur la question des formats ouverts. |
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