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Démocratie réelle maintenant : changeons de régime.
Exigeons la constitution d'une Assemblée
Constituante (signer la pétition et participer aux travaux préparatoires). "Ce
n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir : Assemblée
Constituante et Conseil Constitutionnel doivent être TIRÉS AU SORT" (Le
Plan C, lien vers le site d'Etienne Chouard).
L'instauration d'une véritable démocratie suppose l'abolition du processus électoral
et du carriérisme politique, sources de corruption. Une vraie démocratie est
nécessairement une démocratie directe (les citoyens adoptent
les lois), les délégations de pouvoir (rédaction des textes -
le droit doit être simplifié pour être lisible par tous et non contournable -,
exécutif, justice) doivent être attribuées à des personnes tirées au sort, révocables à tout
moment et devant rendre des comptes. Les mandats étant de courte durée et non
renouvelables.
Pour changer radicalement, nous devons nous extraire de la pensée idéologique véhiculée par la novlangue : penser l'impensable, exiger l'impossible et porter l'imagination au pouvoir.
L'illusion : élection = démocratie est certainement l'une des plus profondément ancrée.
"[La] juridiction [du gouverneur de la colonie] devait échoir, au bout des
trois mois, à celui que le sort désignerait, exception faite des précédent
gouverneurs
qui
n'avaient
plus
le
droit de se présenter. Grâce à cet accord, chacun ferait au moins une fois
l'expérience du pouvoir suprême, et ce mode de désignation empêchait toute
brigue et toute vélléité de se constituer une clientèle, comme hélas y engage
une élection avec scrutin [...]"
Daniel Defoe, Libertalia une utopie pirate - extrait de L'histoire
générale
des plus fameux Pyrates (1724),
L'esprit frappeur, 1998, pp 115-116.
réf : les films de Pierre Carle : Danger travail, 2002 et Volem rien foutre al païs, 2006 (avec S.Goxe, Coello), la BD de Gébé l'An 01.
Les uns rêvent de révolution tout en continuant à consommer, d'autres sortent du Système...
A lire : vers la démocratie : construire une société parallèle.
"Ne renversons pas l'Etat,
laissons le tomber !"
Denis Langlois, Slogans pour les prochaines révolutions, Seuil,
2008.
Cette initiative, émanant pour l'essentiel de la Ligue Communiste
Révolutionnaire (LCR), parti d'extrême gauche en perte
de vitesse, peut-elle apporter quoi que ce soit de neuf à
la lutte contre le capitalisme et le néo-fascisme ?
Un constat : en France les partis politiques dits de gauche (Parti
Communiste, Parti Socialiste, Verts) sont en pleine déliquescence.
Faut-il s'en désoler ou au contraire s'en réjouir
? (Ces partis sont objectivement capitalistes, même ceux qui
ne l'assument pas.)
"Parti anticapitaliste" : un nouvel oxymore :
Ce positionnement est de fait typique de l'activité des partis d'extrême gauche en France depuis des décennies. Ces partis se positionnent dans la simple contestation mais ne proposent finalement rien d'autre que des aménagements du capitalisme. Ils ne proposent aucune rupture radicale car ils ne sont pas capable de les conceptualiser. Ces partis n'ont rien de révolutionnaire même s'ils se gargarisent de ce mot. Proposent-ils l'abolition du salariat ? Non. L'abolition de l'argent ? Non. Un changement de système politique ? Non.
Tout système a besoin d'un guignol qui par son coté sympa mais ridicule
(et naturellement inoffensif) décrédibilise la critique de ce système.
"Travailleuses, Travailleurs..." ainsi commençaient les interventions
de notre guignol national (vous l'avez reconnue ?).
Notre guignol a pris sa
retraite. Il faut dire que les temps ne sont plus à la rigolade...