Mouvement International pour une Écologie Libidinale (M.I.E.L.)
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Il n'est jamais aisé d'admettre que l'on souffre de troubles mentaux, même
bénins.
Pourtant la névrose est un trouble tout à fait banal, même si elle prend des
formes et a des conséquences très variées selon les individus.
Il est aujourd'hui largement admis par les professionnels médicaux que, dans notre société, la grande majorité des personnes souffrent de névroses (ou pire) à des degrés divers. Ceci est dû au mode d'éducation (au sens large) qui est induit par notre société.
Tout particulièrement dans le cas des névroses, il n'est possible d'envisager une amélioration que si la personne admet qu'elle souffre et souhaite se soigner. En effet le but de la thérapie est de libérer l'inconscient des blocages qui y ont été intériorisés. C'est donc essentiel un travail individuel, dans lequel le praticien intervient comme catalyseur et comme guide.
Refuser de reconnaître que l'on souffre et que l'on peut faire souffrir les autres c'est appliquer la politique de l'autruche. A l'inverse, l'admettre c'est s'ouvrir des possibilités de progresser. La souffrance n'est pas une fatalité, les conflits ne sont pas "normaux".
De nombreux ouvrages sont disponibles sur la psychanalyse, la psychologie, les thérapies corporelles, le chamanisme, les approches orientales de l'énergie vitale (bouddhisme laïc, acuponcture...)
Nous vous recommandons particulièrement la lecture des oeuvres de Wilhelm Reich. Conformément à la volonté de celui-ci d'informer le public le plus large, la rédaction en est aisément compréhensible et ne nécessite pas de connaissance préalable en psychanalyse. Découvrir cette oeuvre changera votre vision du monde !
Donnez-vous la chance de vivre mieux
Aidez-vous à aller mieux, vos idées seront plus claires et plus justes, la santé de votre corps s'améliorera, vos relations avec les autres seront plus aisées.
En réalité il n'est personne pour qui un travail sur soi ne puisse apporter quelque chose de positif.
Attention : une thérapie digne de ce nom ne consiste pas à éliminer quelques symptômes gênants afin de vous permettre d'être mieux adapté à la vie sociale. Elle consiste à contacter votre individualité propre en vous débarrassant des préjugés et des blocages que vous avez intériorisés au cours de votre développement.
En effectuant un travail sur vous-même, vous découvrirez qui vous êtes réellement et vous augmenterez vos capacités vitales.
Plus un individu est jeune, plus les stimuli extérieurs vont avoir d'influence sur lui. La personnalité, les capacités psychiques et sexuelles et la névrose se fixent dans les toutes premières années de la vie. C'est pourquoi il convient d'être particulièrement vigilant concernant les influences variées que peuvent subir vos enfants.
Il ne s'agit pas ici d'expliquer comment élever ses enfants, de nombreux ouvrages existent (notamment ceux de Françoise Dolto ou du Dr Spock), mais simplement de pointer certains éléments cruciaux.
Assurez-vous dans la mesure du possible que les personnes auxquelles vous
confiez vos enfants (membres de votre famille, gardes d'enfants, éducateurs...)
ont une vision positive de la sexualité. En particulier la masturbation des
jeunes enfants est essentielle pour leur développement psycho-sexuel.
Expliquez clairement à vos enfants la sexualité, ne pensez jamais qu'"ils
sont trop jeunes pour comprendre" ou qu'"ils ont bien le temps
d'apprendre cela plus tard".
Expliquez leur les conflits familiaux, sans les prendre en otage.
Permettez à vos enfants de s'extérioriser, d'exprimer leurs émotions, leurs sentiments et leur
idées même quand cela vous dérange. Un enfant sain est nécessairement
turbulent, inquiétez-vous plutôt si votre enfant est bien "sage".
Ne leur dites jamais "tu n'est bon à rien", au contraire
valorisez-les.
Si votre enfant exprime des idées négatives sur le corps ou la sexualité, détrompez-le et expliquez lui pourquoi certaines personnes peuvent avoir de telles opinions. Tâchez de savoir d'où proviennent ces opinions (autres enfants, éducateurs...) afin d'informer ces personnes ou d'en limiter l'influence.
Et bien sûr ne confiez pas la garde de vos enfants à la télévision ou à une console de jeux vidéos !
Enfin abandonnez l'idée qu'une bonne fessée ne peux pas faire de mal ! (voir le site de la psychanalyste Alice Miller (www.alice-miller.com) l'auteur, entre autre, de "C'est pour ton bien"). Lire aussi deux extraits de La peau et le toucher de Ashley Montagu, concernant les chatiment corporels.
N'hésitez pas à prendre conseil d'un thérapeute et à permettre à vos
enfants d'y avoir accès, même si vous ne ressentez pas de difficultés
particulières dans son développement.
Vous pouvez également vous former à l'école des parents et des éducateurs (www.epe-idf.com).
Lisez aussi une leçon de maternage chez les Arapesh, extrait de Margaret Mead.
Il est particulièrement délicat de faire comprendre aux gens qui vous
entourent que travailler sur eux pourrait leur être bénéfique. Pour pouvez
les aider à en prendre conscience, toutefois si la personne n'est pas prête à
l'entendre, il est inutile d'insister : vous perdriez vos amis !
Un bon moyen de les faire réfléchir est de leur parler de votre propre
démarche en ce sens.
Il est plus aisé par contre d'expliquer les conséquences individuelles et sociales de la névrose si vous vous êtes documenté sur le sujet.
Nous avons axé nos moyens d'action sur la prévention car nous sommes bien conscients qu'il est impossible de faire prendre conscience à la plupart des névrosés de la nécessité pour eux d'entreprendre une thérapie.
Comme pour toute épidémie il est évidemment beaucoup plus efficace de
prévenir que de guérir.
Cette prévention doit évidemment s'adresser aux enfants puisque les premières
années de la vie sont déterminantes en ce domaine.
Nous pensons que cette prévention est possible, comme l'est le dépistage de la tuberculose ou les vaccinations contre les maladies épidémiques, même si la matière est plus complexe.
en effectuant un don
en vous impliquant dans la vie de l'association :
vous pourrez relayer nos campagnes d'informations, distribuer nos dépliants,
nous aidez à tenir des stands, mener des actions pédagogiques, faire pression
sur les décideurs, prendre des contacts avec des professionnels de votre
secteur... et bien sûr amener vos idées.
en agissant autour de vous,
par exemple, si vous êtes enseignant ou parent d'élève, en informant les
pédagogues et responsables de votre établissement scolaire et en leur
demandant de faire intervenir des psychologues et des psychanalystes en classe,
notamment pour des cours d'éducation sexuelle. De même si vous êtes
travailleur social ou travaillez dans une structure qui accueille des familles.
Sensibilisez vos organisations professionnelles, fédérations de parents
d'élèves ou syndicats.